28 octobre 1914 – mercredi
Pas-en-Artois (notrefamille.com)
La compagnie est au repos, donc rien à lui communiquer. Je suis libre et me fais remplacer par une doublure, ce qui me permet de revenir à Pas faire des achats. Je suis parvenu à me faire des amis chez le maréchal où, à la nuit, on vient lire les journaux et où les civils qui reviennent viennent se rassurer auprès des soldats et on me prête cheval et voiture. J’achète de tout à Pas, et mon arrivée est saluée de cris de joie.
On me prête cheval et voiture (avignon.midiblogs.com)
Extrait du livre « Les carnets du sergent fourrier » :
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41720